2 décembre :
Il est déjà l’heure de quitter Mendoza pour retourner au Chili avant de continuer sur la Patagonie. Ce trajet sera encore en une fois en bus avec une durée prévue de 7h. Pour une fois ce ne sera pas de nuit mais bien en plein jour entre 10h et 17h que nous voyagerons afin de profiter du paysage de la route trans Andine qui passe au pied de l’Aconcagua.
Le bus part presque à l’heure et nous ne regrettons pas notre choix de bus “Cama”, le niveau de confort juste en dessous des bus précédents (le plus haut niveau proposé sur cette ligne). J’ai de la place, c’est confortable, on nous amène à boire et à manger (grignoter plutôt mais c’est déjà pas mal). Nous avons les places au premier rang à l’étage donc une vue totalement dégagée sur le paysage. Il nous faudra environ 3 heures pour atteindre la frontière après une route superbe qui serpente dans des vallées enclavées entre de grands pics rocheux. Nous apercevons par-ci par-là des sommets enneigés mais impossible de discerner si l’Aconcagua est l’un d’eux. L’arrivée à la frontière est folklorique. 1km500 avant nous commençons à voir et à dépasser une file de camions qui attendent… ça promet. Nous nous garons juste à côté du poste frontière et là va débuter le calvaire. Pas loin de 1h30 à patienter avant d’avoir le droit de descendre du bus pour aller à l’intérieur du poste frontière… Ce sera en file indienne comme à l’école et attention si l’on sort du rang. Puis ce sera 30 minutes d’attente dans le poste frontière à regarder des officiels… ne rien faire. Déjà pour le passage Chili-Bolivie ça avait était long mais là c’est vraiment le pompon. Nous remontons dans le bus avant que l’on nous fasse à nouveau descendre pour cette fois-ci : la douane….. Pas de file indienne cette fois-ci mais deux rangs (toujours comme à l’école) avec chacun une table devant nous pour ouvrir notre sac. Nous contemplons tous nos bagages en soute sortir du bus, passer au rayons X puis être chargés à nouveau. Ensuite chacun notre tour nous passerons nos bagages à main aux rayons X puis sommes autorisés à remonter dans le bus. Nous repartons après quasiment 3 heures passées ici. Vraiment frustrant de ne même pas avoir pu sortir dehors quand on est à un poste frontière situé à 3200m entouré de jolies montagnes…
Ce sera ensuite une série de 28 épingles avec une route à flanc de montagne. A nos places on a l’impression de plonger dans le vide à chaque épingle gauche, c’est flippant. Une fois dans la vallée on reprend l’autoroute et nous arrivons à Santiago. Avec déjà plus d’une heure de retard nous arrivons dans une ville embouteillée voire même totalement bloquée et le bus nous dépose à un endroit non prévu. Une belle occasion pour se faire arnaquer par un taxi au compteur trafiqué afin de rejoindre l’hôtel. On y dépose rapidement nos sacs et on file récupérer la voiture de location que l’on a réservé chez Europcar. Ca change des “Chevrolet Corsa Classic” que j’ai eu auparavant, cette fois ci une Peugeot 301, modèle inconnu en France qui ressemble à un croisement entre une 308, 407 et 508…. Pas mal du tout. Sortie au resto “Azul Profundo” pour cette soirée, restaurant que j’avais découvert lors de ma première venue au Chili en 2011.
Demain se sera direction Valparaiso
3 décembre :
Nous partons de Santiago vers 10h30 en direction de Valparaiso. Nous ferrons d’abord escale à Vina del Mar. Pris dans les embouteillages l’arrivée sur le front de mer sera plus longue que prévue. Une petite halte pour longer à pied la plage sur le Pacifique et regarder les activités mises en place par la ville à l’occasion de ce week-end de Téléthon. Direction Valparaiso par la route côtière ensuite, de jolis paysages même si le temps n’est clairement pas avec nous. Nous avions pourtant regardé la météo avant de partir mais visiblement ce n’est guère plus efficace qu’en France !
Direction la boutique de téléphone locale pour recharger notre carte SIM puis nous avalerons rapidement une pizza/salade avant de nous rendre à 15h00 sur la Plaza Animal Pinto. Nous partons pour une visite de la ville à pied. Nous découvrons les ruelles, les ascenseurs, les peintures murales de “street art”. Aux détours de ruelles les vues sur la baie sont superbes mais cela aurait clairement été mieux avec une visibilité un peu meilleure et surtout un peu de soleil… On ne peut pas gagner à tous les coups. Nous redescendons dans le bas de la ville et nous arrêtons à un snack empanadas (probablement l’occasion pour notre guide d’arrondir son salaire) où nous resterons une heure à attendre que les 30 personnes de notre groupe et du précédent prennent qqch… c’est long, très long. Voilà déjà 3 heures que le tour à commencé et nous repartons vers les hauteurs pour continuer la visite. J’en ai marre, je suis ronchon, j’ai envie que ça se termine. Un dernier tour par la place Sotomayor et c’est la délivrance pour moi après presque 4 h!
Petite devinette, quels sont les 3 soucis sur la statue de la justice ci-dessus ?
Nous regagnons le quartier où nous avons garé notre voiture pour faire qques courses rapides puis ce sera la recherche d’un restaurant. Nous remontons sur les hauteurs de la ville dans un quartier que nous avait conseillé le guide. Tout est horriblement cher et pas forcement appétissant. Nous finissons par trouver qqch de correct et d’un rapport qualité/prix acceptable. Il est déjà 22h00 et l’heure de rentrer sur Santiago. C’était sans compter un aléa technique. Une fois sortis des lumières de la ville nous nous rendons compte que les feux de croisement de notre voiture ne fonctionnent pas… C’est veilleuses ou phares… Un coup de fil épique à l’assistance technique europcar qui ne réussira qu’à nous énerver tant la personne que nous avons au bout du fil est débile. En pleine nuit, le manque de lumière n’est visiblement pas un soucis pour lui qui se contente de répéter “le moteur fonctionne ou pas ?”. Après hésitation nous décidons de faire la route en plein phares tout du long, pas mal de personnes ont du nous haïr mais au moins nous étions vus. La route de retour se fait sans aucun soucis en moins d’une heure 30 et nous arrivons à l’hôtel vers minuit. On aura droit à une petite grasse mat’ demain matin.
Ne lui manquerait-il pas quelques doigts aux mains et aux pieds ?
De mémoire, nous n’avions pas trop mal mangé à Valparaiso et nous avions même trouvé un troquet tenu par un Montpelliérain.
Nous avons trouvé le bistrot du montpellierain qui s’appelle ” au petit filou de montpellier” par contre nous n’avons pas testé
Comme c’est curieux! Je me suis posé les mêmes questions que Pierre et Christine au sujet de la Déesse. Peut-être accepterait-elle de les échanger avec les miens…
Mais là n’est pas le sujet. Nous suivons avec toujours le même intérêt le récit de vos pérégrinations et l’examen des documents iconographiques qui les accompagnent. Et c’est loin d’être fini…Plus de deux mois déjà que vous êtes partis et (les oreilles doivent vous sonner de temps en temps) que vous êtes l’objet de bien des conversations.
La Patagonie, ça se mérite, dit Pierre. Nous connaissons assez bien l’Amérique du Sud mais nous n’avons pas mérité la Patagonie. Aussi, sommes-nous impatients d’apprendre…
Vous avez l’ai de résister vaillamment à toutes les vicissitudes. C’est beau d’être jeune!
Allez! Bon voyage et bon vent!
Et très affectueux baisers aux intrépides voyageurs que vous êtes! Mamie et Papy
Salut les routards …
La Patagonie ça se mérite …aussi … Bonjours les cols que vous avez franchis …Kevin , tu dois te souvenirs du Stelvio en moto …c’était du gâteau a comparer .
Nous n’avons pas trouvé les trois soucis qu’avait cette pauvre Déesse Themis …mais elle nous a l”air bien dépitée avec sa balance et son glaive sous le bras … Mais qu’a t’elle donc fait de son bandeau représentant son impartialité . N’y aurait il plus de vraie justice à Valparaiso ?
Nous attendons de connaitre la couleur du Pick up car vous nous avez habitué à l’originalité en NZ … a t’il une pin up collée sur le capot ..
Bonne descente vers le grand sud
Bisous de nous deux .