Audrey et Kévin

Jours 63 et 64 – Mendoza

30 Novembre :

Après une nuit dans le bus nous arrivons sur les coups de 7h à Mendoza. J’ai eu plus de chance que Audrey, j’ai dormi comme un bébé, vraiment le 1st Class suite, j’adore ! Nous devons récupérer une voiture de location chez Europcar mais impossible de trouver l’agence dans le terminal. Les personnes de l’accueil ne sont pas très aidantes et nous faisons des aller-retour dans le terminal sans succès. Notre réservation n’étant que pour 10h j’en profite pour recharger mon téléphone. A 9h nous appelons l’agence et c’est par un espagnol incompréhensible que nous sommes accueillis. Nous raccrochons sans être sur d’avoir tout compris et là heureusement un local vient à notre rescousse pour nous tirer d’affaire et nous préciser ce que nous avions compris. Nous devons donc nous rendre en ville à pied pour trouver l’agence. 20 minutes de marche plus tard avec nos paquetages nous arrivons dans le quartier des agences de location mais là pas d’agence Europcar. Heureusement les hôtesses de chez Avis vont nous filer un coup de main et nous comprendrons qu’il n’y a en fait pas d’agence mais que la voiture va nous être livrée. Nous faisons connaissance du loueur dont nous ne comprenons toujours pas un mot de l’espagnol tant son accent et sa façon de parler sont particuliers. Peu importe nous avons notre voiture et c’est parti direction l’Ibis pour une petite sieste pour Audrey. Durant ce temps je booke une visite de Bodega pour l’après midi, ce sera Ruca Malen. En route nous faisons un stop dans un centre commercial pour un bon “bife de chorizo” et quelques “chorizo” grillés.

Arrivés à la bodega Ruca Malen, il faut montrer patte blanche pour rentrer et la propriété est très jolie. La visite sera finalement uniquement pour Audrey et moi, un peu surprenant mais au moins c’est efficace. Ce n’est pas courant nous faisons la visite au milieu de l’activité habituelle de la bodega. C’est différent de ce que nous avons pu faire ailleurs mais nous apprenons toujours qques petits détails en plus et c’est intéressant. La dégustation des rouge est bien sans être exceptionnelle mais c’est par un petit blanc sans prétention que nous serons agréablement surpris. Un Torrontès, cépage déjà rencontré à Cafayate dans la région de Salta. En sortant nous apercevons des faucons dans la propriété et nous apprendrons qu’ils sont même quasiment apprivoisés, l’occasion de les prendre en photo. Nous rentrons ensuite sur Mendoza avant de sortir manger dans un bon restaurant.

Direction Azafran en centre-ville. C’est parti pour le menu dégustation accompagné de son accord mets-vins. Conduisant je ne pourrai pas en profiter pleinement donc nous prenons 2 menus et un accord mets/vins.

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Un amuse bouche, un pancake au pesto avec ses légumes grillés et sa burrata, un morceau de boeuf en croute accompagné d’épinards et purée de patate douce, un sorbet fraise dans un verre de rosé (le flop du menu !), et un dessert à base de crêpe et de dulce de leche. 4 verres de vin pour accompagner cela. Ce fut un vrai régal et un vrai bon moment dans un joli cadre. Au passage la sommelière nous donne une adresse pour le lendemain, la suite au prochain épisode.

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1er décembre :

Aujourd’hui c’est la visite d’une des plus grandes maisons Argentine : CATENA ZAPATA. Dès l’entrée dans la propriété ça vaut clairement le détour : une pyramide maya ! Rien à voir avec notre visite de la veille, ici tout est pensé et markété pour mettre en valeur les produits et l’histoire familiale. Notre visite débute au milieu de la cave où vieillissent les meilleures bouteilles de la maison, on en prendrai bien une au passage ! Passage ensuite devant une “bibliothèque” de 10 000 bouteilles provenant du monde entier, une cave comme ça on aimerait bien en avoir une chez soi ! Après la salle des barils place à la dégustation et là on est dans du très haut niveau. Après les 4 verres prévus au programme nous parvenons à gouter en plus un verre de la cuvée Nicolas Catena Zapata, un vrai régal à plus de 130€ la bouteille quand même. On réussira même à en gratter un second, grâce à Audrey qui ne s’est pas démontée quand la sommelière à demander si on revoulait qqch ! Des verres non utilisés restant sur la table, Audrey aura même encore un verre de Cabernet Franc à l’oeil, là encore une jolie bouteille à 3 chiffres. Je conduis donc je me retiens mais il y avait vraiment de belles choses à goûter. On est clairement dans du marketing de l’excellence, je ne sais pas si les bouteilles valent ce prix là mais elles sont clairement les plus chères que l’on a vu jusqu’à présent en Argentine mais la visite valait clairement ses 20€.

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Direction ensuite “El Enemigo”, une bodega/restaurant tenue par l’œnologue de Catena Zapata (qui a épousé une fille Catena). Nous déjeunerons dans un joli cadre au calme. Le menu dégustation est en demi-teinte, une réussite pour les plats qu’Audrey à choisi, juste bon pour moi. L’occasion de gouter une nouvelle fois 3 autres rouges dont l’un nous plaira bien.

Il est déjà l’heure de rentrer sur Mendoza pour notre dernière excursion de la journée, celle que nous aurions du rater. Nous avions booké une excursion à cheval mais c’était bien loin de ce à quoi nous nous attendions. Pour “ultra débutants” toute la balade se fera au pas lent dans des paysages tout juste jolis et avec un stop de 30 minutes au milieu sur les 2 heures de balade… vraiment frustrant. Le barbecue qui s’en suit est décevant également, frugal et viande ultra cuite, on se fera voler une saucisse par quelqu’un ce qui me vaudra de me réveiller le lendemain avec une sacré faim… La fin de soirée se termine à la guitare en chantant, pas mal mais c’est loin de rattraper la déception. Nous arrivons à l’hôtel vers minuit et nos sacs ne sont pas fait, nous prenons le bus demain matin pour Santiago.

La galerie (avec pas mal de bouteilles)

3 thoughts on “Jours 63 et 64 – Mendoza

  1. Jany-Claude et Jean-Claude SOLIS

    « Le vin crée une triple communion:
    …Communion avec la terre dont il est issu,
    communion avec soi-même quand on le goûte,
    communion avec les autres quand on en parle… » Paul Claudel

    Et vous en parlez fort bien

    « Boire du vin, c’est boire du génie. » Charles Baudelaire

    Vous semblez l’avoir compris

    « Il faut boire jusqu’à l’ivresse sa jeunesse, car tous les instants de nos vingt ans nous sont comptés. Et jamais plus le temps perdu ne nous fait face. » Charles Aznavour

    vous êtes donc dans le vrai. Ne dit-on pas in vino veritas

    Bref profitez bien sans abuser bien sûr de cette boisson délectable !

    Gros bisous. Même si c’est avec un peu de retard (j’étais en Allemagne sans internet), nous délectons de vos récits et de vos photos. Dommage qu’en ce qui concerne cette série, on ne puisse aussi goûter par le travers d’Internet !

  2. Pierre et Christine CHAPON

    Et toi Kevin qui a mis si longtemps à apprécier le bon vin… Un bel héritage de ton chef de service chez Accor ! Vous allez nous revenir en vrais connaisseurs . Merci quand même pour les quelques paysages pris au milieu des bouteilles et des barriques même si nous sentons bien que ce n’était pas votre priorité . Les chais Bordelais n’ont qu’a bien se tenir ceux ci sont de véritables cathédrales et il est vrai que j’apprécie plus une photo de cave comme celle ci qu’une photo de fresque du XVI siècle….. à chacun ses goûts.Mais où trouvent ils le bois de chêne pour fabriquer tous ces tonneaux . Et a combien est le taux limite d’alcoolémie autorisé pour conduire . Vous nous direz tout ça plus tard …En attendant : bonne continuation à la rencontre des producteurs du Rio Negro .
    Bisous de nous deux .

  3. Michel CRUCHET

    C’est MAC MAHON qui s’était écrié:”Que d’eau! Que d’eau ” Je serai tenté, sans me comparer à l’illustre vainqueur de Solférino, de crier:” Que de vin! Que de vin!”
    Ben mes loulous! Vous n’avez pas dû vous embêter! Votre foie supportera peut-être mais je commence à être inquiet pour nos arrière-petits-enfants. Mais c’est la jalousie qui m’anime, j’en conviens.
    Autre chose: votre carte de BOLIVIE est arrivée samedi. Merci beaucoup de vos affectueuses pensées qui nous font infiniment plaisir et nous rapprochent de vous un peu plus encore.
    Allez! Bonne suite à votre voyage. Vous verrez que les vins chiliens et brésiliens ne sont pas mal non plus.
    Très affectueux baisers. Mamie et Papy

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