4 décembre :

Aujourd’hui nous avons prévu d’aller visiter un vignoble dans l’après midi. Toutefois constatant, dimanche oblige, que le traffic dans Santiago est très calme nous décidons finalement de profiter de cette accalmie pour visiter la ville. Nous irons visiter le vignoble demain.

Nous commençons par le centre avec la place d’armes et un petit parc qui nous donnera une vue à 360 degrés sur la ville. Direction ensuite le musée de la mémoire et des droits de l’homme, ouvert en 2011 afin de présenter les actions du régime Pinochet et de la Junte. Nous irons ensuite diner chez Azul Profundo ou ce sera une profonde déception par rapport à notre première visite quelques jours avant. Ne pouvant pas boire à cause de la voiture Audrey aura au moins gagné des pisco sour !

5 décembre :

Réveil de bonne heure afin d’arriver chez Emiliana pour la visite de 10h30. Emiliana est une maison de vin que j’avais déjà visité lors de ma première visite au Chili, nous verrons dans quel sens les choses ont évoluées. En plus cela marque vraiment mes tout débuts de “buveur de vin” donc ce vignoble a une signification à mes yeux. C’est un vignoble “biodynamique” qui cultive également des fruits et des légumes.

Dès notre arrivée je bloque sur les lamas et leur donne même à manger. La “winery” n’étant pas sur place nous ne ferrons finalement pas de visite mais seulement la dégustation. La meilleure partie non ? C’est parti pour 4 verres accompagnés de fromages, un Gewurtztraminer, un assemblage de blancs, un carmenère et un blend rouge. Le Gewurtz est une vrai surprise, la méthode de vinification est radicalement différente de celle alsacienne et le résultat n’a rien à voir avec ce que l’on trouve en Alsace. Un petit vin pas cher (5€) qui se boit facilement et est bien agréable. Ensuite le blend blanc. Là clairement on est dans un autre registre. Beaucoup plus équilibré, plus long en bouche, c’est un coup de coeur pour Audrey et moi. Nous passons ensuite aux rouges où le carmenère, probablement trop jeune, ne nous séduit guère. Pas de cohésion dans les goûts, une acidité encore prononcée, bref au suivant. Et là on arrive sur une jolie bouteille : “COYAM”. Ce blend rouge est redoutable d’équilibre et de longueur en bouche, des parfums présents sans être agressifs, nous adorons. Encore plus quand on sait que c’est une bouteille à seulement… 20€ ! Une fois importée en France elle fera le double mais bon même à ce prix on est partants ! N’ayant pas pu re-gouter un sauvignon blanc qui avait marqué ma mémoire en 2011, je négocie un verre supplémentaire pour chacun de nous et je retrouve les saveurs qui m’avaient interpellées à l’époque mais le travail fourni par le vignoble ces 5 années a assagi et amélioré ce vin. Retour à Santiago puis retour de la voiture où nous ne manquons pas de pousser un petit coup de gueule pour les phares défectueux. Etant donné qu’il s’agissait d’une location gratuite, difficile de demander qqch ! Ce soir nous irons manger dans un bar à vin que nous avait recommandé la sommelière du restaurant de Mendoza. Au final les vins testés ne nous aurons pas enchantés du tout. Sur les 7 goûtés, seul un voire deux maximum nous aurons tout juste plus. Un endroit probablement victime de son succès qui organise une certaine rareté (résa obligatoire sinon on poireaute même si des tables restes vides toute la soirée).

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