24 novembre : 1ère journée côté argentin

Il y a une heure de décalage entre le Brésil et l’Argentine : nous partirons donc à 8h de Foz do Iguacu (Brésil) pour arriver au Parc National (Argentine) à … 8h, mais entre temps nous aurons repassé les frontières :-). Pas mal non.

Bon nous sommes parmi les premiers mais nous ne sommes pas seuls… Nous trouvons par chance deux places isolées dans le premier train, Kevin slalome, double, me distance mais sera le premier arrivé à la ‘Gargantua del diablo’. L’occasion d’un petit film seul au dessus de cette fameuse chute… C’est quand même impressionnant, cette force de l’eau (on voit ici et là les restes d’anciennes passerelles emportées), ce bruit et ces oiseaux qui surfent sur les courants d’air provoqués par les chutes. La journée commence bien et elle est loin d’être finie. Nous déciderons de commencer par le chemin du ‘bas’: 1,5km avec de super points de vue sur les cascades argentines, nous pourrons nous approcher assez pour ressentir les gouttes. Mais difficile d’être tranquille et seuls sur la photo, tant il y a de monde. Nous choisissons d’aller sur l’île San Martin pour prendre à contre pied les tours organisés et là jackpot… Nous profitons loin de la foule de la vue sur les chutes principales et prenons plaisir à quelques clichés. Sur le bateau retour nous observons à quel point la file d’attente a grandi et nous nous réjouissons de cette bonne idée. Il est déjà 13:00 et nous commençons à ressentir la faim, nous pique niquerons en face de 2 petites cascades tout en gardant un oeil sur 2 lézards géants persécutés et apeurés par les photographes et les enfants.

Après cette pause bien méritée, nous nous lancerons sur le sentier du haut : moins impressionnant mais toujours aussi beau avec ces eaux calmes qui brutalement tombent à pic et ces arcs en ciel dans les chutes. Nous y rencontrons également de nombreux coatis qui tentent de piquer de la nourriture dans les sacs. Pas question de les laisser trop approcher et encore moins de les caresser sous peine de morsure… La fin de la balade est un peu difficile sous un soleil de plomb et probablement plus de 35 degrés. Malgré plus de 3L d’eau nous sommes un peu déshydratés et nous regagnons aussi vite que possible la voiture.  Nous pensions prendre un verre en ville coté argentin mais c’est encore l’heure de la sieste et tout est fermé… De plus sur le chemin, nous rencontrons les agents du racket organisé, bizarrement hier c’était gratuit mais aujourd’hui il faudrait payer une “ecotaxe” de 20 AR$/ personne pour soutenir le développement de la ville. Nous reussiserons à ne payer que 50% prétextant ne pas avoir de monnaie… Nous repartons ensuite côté brésilien profité de la “welcome drink” de l’hôtel et de son air climatisé.

Une bonne douche et nous repartirons manger dans un japonais du coin, encensé sur le net. Notre avis est plus mitigé car si certains mets sont très bons, d’autres sont insipides et sans intérêt et il manquera le sucre dans une des caïpirhinas… Dans le pays de la cachaça… c’est une honte… Nous passerons le reste de la soirée à traiter les photos et oui belle perf du jour plus de 600 photos à deux mais rassurez vous, nous vous avons fait la sélection…

La galerie argentine 

25 novembre : le côté brésilien

Nous voulions être à l’ouverture du parc mais en ouvrant les rideaux… mauvaise surprise, c’est l’orage avec la pluie les éclairs et tout et tout… Un coup d’oeil sur les prévisions météo : une accalmie est prévue entre 11 et 15h. Nous restons donc bien au chaud à l’hôtel et faisons de la planification, nous cherchons des solutions pour le transport en Patagonie qui ne semble pas simple du tout. Vers 11h, nous sortons mais il pleut encore. Trop tôt pour manger nous partons en voiture en direction du barrage d’Itaipu (frontière Brésil / Paraguay) mais malheureusement il n’est pas possible de l’apercevoir de la route et nous n’avons pas très envie de faire la visite. Donc demi tour, le temps s’améliore, nous achetons un déjeuner à emporter et nous filons au parc brésilien. Sur le parking et presque sous le soleil, nous avalons nos hamburgers puis nous partons à la découverte du parc.

Très différent de ce côté ci, beaucoup plus bétonné, aménagé dirons nous… Il faut prendre une navette pour atteindre le début du parcours, mais ici pas de piste mais une magnifique route goudronnée (mieux qu’en ville). Kevin est surpris, le parcours semble avoir été raccourci depuis se première visite (à l’inverse du prix d’entrée). La vue sur les chutes est par contre tout aussi belle mais pas semblable. Le débit des chutes semble plus élevé que la veille et nous pouvons constater que la plage où nous avions débarqué hier sur île San Martin est aujourd’hui noyée sous les eaux. Il y a des centaines d’oiseaux qui planent et virevoltent dans le ciel et Kevin prend plaisir à les photographier. Pas si facile… mais il se débrouille très bien. En fin de parcours nous atteignons le point d’attraction du parc, une passerelle menant au coeur de la “gargantua del diablo”… pour y constater l’intensité des chutes, de ses eaux tourbillonnantes et se faire mouiller aussi…

Il y a en effet beaucoup de bruine et de vent générés par la chute des eaux, c’est impressionnant. Nous remontons progressivement pour revoir une dernière fois les chutes vue du haut et à l’abri des gouttes…

Sur le bas coté des coatis se disputent, ils n’ont pas l’air agressifs pour l’homme mais je préfère les avoir à distance tout de même.

Nous reprenons la navette pour regagner le parking et là l’orage recommence, on est vraiment passé entre les gouttes…

La galerie brésilienne