15 Novembre Même si elle est aussi embouteillée et polluée, la ville blanche est beaucoup plus jolie et agréable que Potosi. Nous commençons par une balade dans le marché qui est vraiment plus dépaysant que celui de Papeete ! Entre les fruits, légumes et fromages inconnus, je ne me laisse pas démonter et goute un sandwich au chorizo en guise de petit-déjeuner : pas mal ! Ensuite direction la "Casa de la Liberdad", un ancien monastère puis une ancienne université. C'est surtout l'endroit où a été signé la déclaration de l'indépendance bolivienne en 1825. La visite est très interessante et les liens entre l'Argentine et la Bolivie sont plus nombreux qu'il n'y parait au premier abord. Ce sera ensuite la visite du "Museo del tresor" cette fois ci décevante car assez fouillie et manquant cruellement de choses à voir. Petite promenade en direction des hauteurs de la ville pour accéder à un point de vue. L'endroit est très sympa mais la vue elle même pas spectaculaire. Nous ne sommes pas attirés par le menu du café sur place et retournons au marché pour déjeuner. Nous sommes hélés de toute part mais peu de stands nous font envie. Ce sera finalement un chorizo pour nous deux accompagné de riz et de pâtes. A la vue de la salade nous nous exclamons tous les deux en coeur "solo pasta y arroz". En dessert je goute un fromage bolivien sans grand caractère mais assez salé, je l'accompagnerai d'un petit pain blanc plutôt réussi dégoté qques stands plus loin. La prochaine visite est originale : celle du cimetière. Il est plus proche d'un parc où les personnes viennent se détendre au milieu des sépultures pouvant être assez massives et aérées ou alors anodines et entassées. Retour ensuite dans le centre ou malheureusement la cathédrale est encore fermée, ce sera donc direction le coiffeur pour moi. Le résultat est correct et ce sera un petit break préparation de la suite du voyage avant d'aller diner. Ce soir nous allons diner "au petit parisien", oui je sais pas très typique mais c'est le seul restaurant de Sucre proposant du lama à la carte. Audrey teste donc un steak de lama au porto et moi... une quiche aux légumes avec qques lardons. Le lama est une franche réussite, la quiche n'est pas mal non plus et au fil de la discussion avec le patron nous apprenons qu'il réalise lui même ses terrines et pâtés. Il ne m'en faut pas plus pour gouter un pâté de campagne en guise de dessert accompagnant ainsi Audrey et son flan au quinoa. La encore une franche réussite pour nous deux. Nous continuerons de discuter avec le patron assez charismatique avant de rejoindre notre chez nous et de refaire nos sacs. Direction l'aéroport pour rejoindre Santa Cruz de la Sierra demain matin. La galerie