Jours 35, 36 et 37 – Ile de Pâques
1er novembre
L'horaire de ce vol pour l'île de Pâques est une calamité. Malgré une arrivée à 23h30 à l’aéroport nous ne sommes que les… 183e à enregistrer. Visiblement les gens sont comme nous et ne savent pas quoi faire jusqu’à 2h du mat’. En plus, à cause du retard du précédent vol, celui de Los Angeles, la salle d’embarquement ressemble à un champ de bataille avec des gens allongés dans tous les sens et sur n’importe quoi : chaises, tables, par terre… Il finira par partir vers 1h30 ce qui nous laissera un peu de place pour nous asseoir. Malgré un Boeing 787 Dreamliner (le tout dernier sorti il y a pas très longtemps), et des issues de secours, le vol est compliqué. Trop court pour dormir, trop long pour rester éveillés, bref nous arrivons à 13H00 heure locale complètement « explosés ». Mais ce n’est pas fini. Encore une heure de queue pour passer l’immigration. Forcement arriver au moment de la pause déjeuner des fonctionnaires de l’immigration ce n’est pas un super plan.
Heureusement notre hôte, Céline, est là pour nous accueillir avec un collier de fleurs et nous amener dans nos quartiers. La visite de la ville en route ne se gravera pas dans nos mémoires à cause de la fatigue et dès le seuil de notre « cabana » passé nous partons pour une sieste. Premier ceviche en ville le soir et nous nous enfuyons du restaurant pour ne pas rater le coucher de soleil sur nos premiers « moais ». Un spectacle sublime qui nous donne une bonne occasion de jouer avec les appareils photo. Vous nous donnerez votre avis. Retour chez nous et direction dodo pour terminer cette « courte » mais fatigante journée du 1er novembre.
Galerie N°1
2 novembre
Après une bonne nuit réparatrice, nous partons guidés par Céline pour une visite de l’île. Dès le premier site la magie de ces géants de pierre opère et très vite nous sommes intrigués par tout le mystère qui les entoure. Céline nous explique les points clefs à regarder : le « design » du moai sa forme, sa hauteur ; s’il a ou non des yeux ou plutôt la place pour des yeux synonymes de vie qui étaient jadis réalisés en corail blanc ; s’il a ou non un « pukao », chapeau réalisé dans une pierre rouge ; comment est réalisée et orientée la plateforme qui les accueille ; quelles sont les autres plateformes à proximité ; bref tout un vocabulaire rapa nui à apprivoiser. Nous avons la chance d’avoir quelques éclaircies durant notre visite et très peu de monde sur les différents site ce qui nous donne l’occasion de jolies photos. Après un déjeuner rapide nous nous dirigeons vers le site principal de l’île : la carrière/sanctuaire. C’est le lieu de l’île qui regroupe le plus de moais, on en compte environ 400. Partout où notre regard se pose on en trouve et on s’amuse à jouer à « ou est le moai ». Entre ceux encore enterrés, retournés, ceux sculptés dans d’autres et ceux encore attachés à la falaise l’ambiance de ce lieu est vraiment magique. Les questions sans réponse se multiplient et l’on se demande vraiment comment les rapa nui sont parvenus à déplacer ces colosses, pouvant peser jusqu’à 80 tonnes, jusqu’à leurs plateformes aux quatre coins de l’île. Peu de certitudes à ce sujet, la bêtise humaine ayant emporté avec elle bon nombre de réponses. Toujours à la carrière nous grimpons sur le cratère du volcan dont sont issus tous ces géants pour pénétrer à l’intérieur. L’occasion de découvrir un petit lac et un panorama assez grandiose. Il est déjà le moment de repartir et en route nous nous arrêtons en bord de chemin pour observer d’autres sites et découvrir un des modes d’habitat à l’époque : des grottes. Céline nous dépose en ville et nous en profitons pour aller manger japonais. Ce sera un régal mais le service terriblement long nous obligera à rentrer sous la pluie avec laquelle nous avons joué à cache cache toute la journée. Nous arriverons 45 min plus tard bien humides à notre cabana.
Galerie N°1
3 novembre
Après une nuit pluvieuse nous repartons avec Céline pour découvrir une autre partie de l’île. Nous arrivons aux 7 moais, un des rares sites où les géants regardent la mer. Il est supposé qu’ils représentent les 7 navigateurs polynésiens qui ont découvert l’île jadis. Le site a déjà bien changé depuis les années 50-60 : ce n’est plus une terre pelée, la végétation a déjà bien repoussée. La pluie reprend et nous filons visiter les grottes. Cette partie ouest de l’île est un vrai gruyère naturel formé par des explosions de gaz volcanique. Nous descendons dans l’une d’elle et parcourons une certaine de mètres sous terre. L’occasion d’imaginer la vie à l’époque dans cette obscurité et humidité importante. Ces grottes étaient également utilisées comme pépinière et jardin : les cultures étant à l’abri du vent tout en étant bien irriguées. La pluie menace et nous repartons à la voiture. En chemin l’occasion d’admirer les vestiges de Hare Vaka (maison bateau), l’habitat des chefs et personnalités importantes de l’époque. Nous rentrons sous la pluie en ville et après un bon déjeuner nous ne repartirons pas visiter : il pleut trop. Une sieste de 3h qui était visiblement nécessaire pour récupérer du vol, un petit film et une tournée de pâtes complèteront notre après midi/soirée. En espérant que la météo de demain soit un peu plus clémente pour nous permettre d’aller visiter les sites de Orongo et Vinapu.
Galerie n°2
- Jours 31, 32, 33 et 34 – Moorea
- Jour 38 – Ile de Pâques
Je me disais bien que le bon vieux cliché dans les films des gens arrivant tout sourire sous le soleil avec des colliers de fleurs autour du cou était tres surfait! Je rejoins Pierre sur son commentaire : les photos sont magnifiques ! Mention spéciale pour celle du mur des sages et tout particulièrement pour les 2 dernières statues… Gros bisous de nous tous !
Allez !!! J’ose vous l’écrire avant que Papy me pique l’idée .
Après un régime sans photos pour Carême merci de nous régaler pour Pâques !!!
Facile !!!
Nous vous avons perdu de vue sous le soleil de la Polynésie et vous retrouvons au beau milieu du Pacifique …sur une Ile battue par les vents . Vous avez troqué le maillot de bain contre les K way …
La mascotte n’a pas l’air dépaysé et s’adapte à toutes les situations .
Non seulement la qualité de vos photos est irréprochable mais elles sont pour le moins insolites …Bravo pour les profondeur de champs et les effets de lumière rasante. Peu de personne doivent avoir une collection pareille dans leurs souvenirs,
J’adore la photo ou vous complétez la suite des 7 Moai par votre présence.
On vous retrouve au Chili …Bye bye et bon vol
Bisous de nous deux .